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Depuis plusieurs années, le cloud* est un mot servi à toutes les sauces. Les Directions des Systèmes d’Information en mangent matin, midi et soir. Si le cloud est en théorie réputé pour sa flexibilité et son agilité, comment s’assurer une migration pérenne et sereine en pratique ? Julien Castel, Product Owner chez MIP, nous donne les arguments.

*Pour rappel, le Cloud Computing est un concept informatique qui prône la mise à disposition d’un ensemble de ressources matérielles ou de services applicatifs prêts à l’emploi. Les clients, entreprises ou particuliers, peuvent donc y héberger leurs applications métier, ou utiliser directement les applications disponibles en les adaptant à leurs besoins spécifiques

Julien Castel, POQuels sont les avantages et les inconvénients de migrer ses services sur le cloud ?

Au début des années 2000, les entreprises utilisaient des réseaux privés, c’est-à-dire qu’ils n’étaient pas partagés par d’autres utilisateurs extérieurs. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises s’orientent vers le « full Internet ». Cela s’explique par des délais d’intégration et de mise en place beaucoup plus rapides, ainsi que des capacités de puissance ou de stockage adaptables à volonté.

De nombreux éditeurs, comme Salesforce ou Microsoft, proposent des offres packagées très fonctionnelles et complètes qui orientent ce choix. Les avantages économiques de ces dispositifs sont connus, mais le cloud présente aussi certaines limites. Le débit de la connexion va avoir de fait un impact fort sur la performance des applications.

La priorisation est également beaucoup plus délicate à mettre en œuvre sur le réseau. Auparavant, un ERP avait la priorité sur des applications consommatrices en débit telles que Youtube. Aujourd’hui, cette différenciation est plus complexe à mettre en œuvre.

Quant aux problèmes de sécurité, ils sont décuplés, d’autant plus que l’on assiste à une recrudescence d’un usage du shadow IT au travail. En effet, les usagers sont de plus en plus exigeants du fait d’un accès Internet souvent meilleur à leur domicile. Leur patience dans le cas d’une application lente au travail s’en trouve encore plus limitée…

Comment MIP peut-il aider à optimiser une migration cloud ?

La solution MIP est un outil permettant de mesurer la performance du service d’origine dans le temps, celle d’un service de messagerie par exemple.

Au cours du transfert de l’outil de messagerie, nous nous assurons que la performance reste stable en fonction de la nouvelle architecture choisie. Les mesures que nous fournissons permettent de factualiser la performance et de sortir du simple retour sur investissement financier qui est souvent réducteur. Les gains peuvent également se mesurer en termes de performance et d’expérience utilisateurs. En revanche, si la performance n’est pas au rendez-vous, grâce aux données récoltées, un décideur IT pourra remonter le problème à son fournisseur ou justifier le choix d’un outil par rapport à un autre. Avoir un outil de monitoring complètement agnostique et proactif permet d’aller à l’essentiel.

Quelles recommandations feriez-vous à un directeur IT qui doit entériner la migration de plusieurs services ?

Lorsque l’on est une entreprise implantée dans plusieurs pays, il est indispensable de s’assurer que tous les utilisateurs de ces pays ont un accès équivalent au service. Soit nous faisons confiance aux données remontées par le fournisseur, qui n’incluent pas toujours le ressenti utilisateur, soit nous mettons en place un système de mesure consolidé qui va contrôler en temps réel la performance. Tout dépend du degré de pertinence recherché.

Par ailleurs, il faut savoir qu’un dysfonctionnement n’est pas toujours remonté par les usagers au bon interlocuteur IT. Or, l’accumulation de frustration et d’insatisfaction peut avoir des conséquences néfastes pour une entreprise. Mon conseil est donc le suivant : mieux vaut prévenir que guérir en identifiant les problèmes de performances dès les signes avant-coureurs.

Enfin, avec le service managé MIP, les Directions des Systèmes d’Information peuvent s’appuyer sur notre position de tiers de confiance. Ce statut peut avoir des bénéfices en termes de légitimité d’expertise et peut s’avérer appréciable dans le cadre d’une application plus performante à valoriser ou au contraire, d’un « mammouth » à remplacer.

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